Les 13 et 14 août 2024, le CDC Afrique et l’OMS ont déclaré que Mpox était une urgence de santé publique de portée internationale (PHEIC).

Dans le cadre de son engagement permanent en faveur de la science, de l’innovation et de la santé publique mondiale, le Réseau Pasteur, réputé pour son expertise dans le domaine des maladies infectieuses et sa vaste portée géographique, couvrant 25 pays sur les 5 continents, intensifie ses efforts pour lutter contre l’épidémie de Mpox en cours.

S’appuyant sur cette alliance mondiale de plus de 30 instituts, nos équipes multidisciplinaires sont à la pointe de la recherche et des efforts de réponse à ce défi de santé publique, travaillant sans relâche pour renforcer la surveillance, améliorer les diagnostics et soutenir le développement d’un accès équitable aux traitements.

Parmi les membres du réseau Pasteur, plusieurs instituts ont développé une expertise dans la surveillance, le diagnostic et la recherche sur le Mpox au cours des précédentes épidémies dans la région.

Cellules humaines infectées par MPXV (en vert) parmi des cellules non infectées (noyaux en bleu). Image prise au microscope confocal

Cellules humaines infectées par MPXV (en vert) parmi des cellules non infectées (noyaux en bleu). Image prise au microscope confocal. Copyright : Institut Pasteur/Mathieu Hubert et Olivier Schwartz

Les membres du réseau Pasteur développent des actions dans de nombreux domaines :

Surveillance et diagnostic

Recherche et développement

Tirer parti d’une vaste expertise en virologie pour détecter et comprendre la dynamique de la transmission et soutenir le développement de contre-mesures médicales.

Collaboration

Alors que le monde est confronté à de nouveaux défis, le réseau Pasteur reste attaché à l’excellence scientifique et à la collaboration, ce qui nous permet de répondre aux besoins émergents en matière de santé publique.

On August 13 and 14, 2024, the Africa CDC and the WHO declared Mpox a Public Health Emergency of International Concern (PHEIC).  

As part of its ongoing commitment to science, innovation and global public health, the Pasteur Network, renowned for its expertise in infectious diseases and its extensive geographic reach, spanning 25 countries across 5 continents, is stepping up its efforts to combat the ongoing Mpox outbreak.  

Leveraging this global alliance of over 30 institutes, our multidisciplinary teams are at the forefront of research and response efforts to address this public health challenge, working tirelessly to enhance surveillance, improve diagnostics, and support the development of equitable access to treatments. 

Among Pasteur Network members, several institutes have developed expertise in Mpox surveillance, diagnosis and research during previous epidemics in the region. 

MPXV-infected human cells (green) among uninfected cells (blue nuclei). Confocal microscope image. Copyright : Institut Pasteur/Mathieu Hubert et Olivier Schwartz

Members of the Pasteur Network are are developping actions in many fields:

Surveillance and Diagnostics

Research and Development

Collaboration 

As the world faces new challenges, the Pasteur Network remains dedicated to scientific excellence and collaboration, ensuring that we can address emerging threats with agility and effectiveness. 

L’enseignement et la formation constituent une part essentielle du travail des membres du Pasteur Network. Les cours internationaux du Network répondent aux priorités de la recherche et de la santé publique aux niveaux mondial et régional, en offrant une formation de haut niveau à des scientifiques à différents stades de leur carrière et en renforçant les relations scientifiques entre les scientifiques au sein du réseau et avec d’autres institutions.

Les candidatures sont ouvertes pour les membres du réseau Pasteur

Depuis 2012, le Pasteur Network a proposé plus d’une centaine de cours théoriques et pratiques dans le monde entier. Les cours internationaux et les ateliers de formation ont trois objectifs principaux : 

En accord avec la mission du Pasteur Network, les cours et ateliers de formation sont ouverts aux étudiants post-universitaires et aux jeunes scientifiques du réseau ainsi qu’à toute autre institution de recherche (universités, agences de santé publique, organisations gouvernementales, etc.) du pays hôte et des institutions nationales. 

DIRECTIVES POUR LES COURS 

Pour une candidature réussie, nous vous encourageons à lire attentivement les directives suivantes. 

Étapes de candidature 

Soumission des propositions, date limite : 15 novembre 2024 

Les candidats sont invités à soumettre leur cours en ligne sur Flexigrant. Suivez ce lien : https://calls.pasteur-network.org/startapplication.aspx?id=13738 

Évaluation par le comité de sélection, date limite : décembre 2024 

Les propositions seront examinées par un comité interne d’experts. 

Communication des résultats : décembre 2024 

Critères de sélection 

Pour être sélectionnés, les cours doivent répondre aux critères suivants : 

Critères de financement 

Paiement des fonds 

Dépenses éligibles 

Les dépenses éligibles pour le financement sont : 

Dépenses non éligibles 

Les dépenses non éligibles pour le financement sont : 

Par « dépenses non éligibles », nous entendons que les éléments cités ne seront pas considérés comme des dépenses directes sur le financement du Pasteur Network. La participation en nature de l’institut récepteur peut être valorisée comme cofinancement. En cas de doute ou de question sur d’autres coûts directs, le Pasteur Network doit être contacté pour clarification. 

Rapport de cours 
Un rapport technique et financier devra être envoyé un mois après la fin du cours. 
Le transfert des 15 % restants des fonds attribués par le Pasteur Network est soumis à la réception du rapport complet. 

Remboursement 
Dans le cas où les fonds attribués par le Pasteur Network n’ont pas été utilisés, les fonds restants devront être remboursés au Pasteur Network. 

Contact 
Pour toute question, veuillez contacter Renaud Vatrinet à l’adresse renaud.vatrinet@pasteur.fr

Le lundi 17 juin, le Pasteur Network et l’International Vaccine Institute (IVI) ont signé à Paris un protocole d’accord (MoU) historique visant à resserrer leur collaboration sur les initiatives en matière de santé mondiale. Cet accord marque une étape décisive dans la lutte contre les maladies infectieuses et l’amélioration de la santé publique à l’échelle de la planète.

Le MoU définit un cadre complet de coopération entre les deux organisations, axé sur plusieurs domaines prioritaires :

Rebecca F. Grais, directrice exécutive du Pasteur Network, a souligné l’importance de ce partenariat : « En unissant nos forces et nos ressources, nous souhaitons accélérer le développement de vaccins et améliorer leur accessibilité, en particulier dans les régions insuffisamment desservies. Cette collaboration constitue un pas important vers notre vision commune d’un monde en meilleure santé. »

Un sentiment que partage Jerome H. Kim, directeur général de l’IVI : « La signature de ce MoU avec le Pasteur Network nous donnera les moyens de mettre notre expertise collective à profit et d’intensifier nos efforts dans la lutte contre les maladies infectieuses dans le monde. Cette collaboration renforcera les capacités de l’IVI en matière de recherche vaccinale et de développement de vaccins et nous permettra ainsi de répondre plus efficacement aux enjeux sanitaires. Ensemble, nous générerons des synergies qui stimuleront l’innovation de vaccins salutaires pour les populations qui en ont le plus besoin. »

Le partenariat sera guidé par un comité de pilotage chargé d’effectuer des contrôles réguliers et de veiller à l’avancement des projets collaboratifs. Les deux parties se sont engagées à assurer une communication claire, à faire preuve de transparence et à adhérer aux réglementations en matière de lutte contre la fraude, de corruption, d’équité et de durabilité. Ce MoU représente un alignement stratégique de ressources et d’expertise ouvrant la voie à des solutions innovantes face aux enjeux de santé mondiale. Ensemble, le Pasteur Network et l’IVI sont prêts à agir durablement sur la santé mondiale, en particulier dans les régions les plus vulnérables aux maladies infectieuses.

À propos du Pasteur Network :

Le Pasteur Network est une alliance regroupant une trentaine de membres et plaçant la science, l’innovation et la santé publique au service des enjeux de santé mondiaux. Il se distingue par sa diversité et sa vaste portée géographique, couvrant 25 pays sur 5 continents et favorisant l’instauration d’une communauté dynamique de connaissances et d’expertise.

Il est reconnu comme un acteur non étatique de l’OMS, et ses membres relèvent souvent de ministères de la Santé locaux. Il s’appuie sur une infrastructure mondiale comptant plus de 50 laboratoires de référence nationaux et régionaux, dont plusieurs de sécurité biologique de niveau 3 (BSL3), et 17 centres collaborateurs de l’OMS. Les activités du Pasteur Network s’articulent autour de quatre piliers stratégiques : 1) la préparation aux épidémies et la veille épidémique, notamment dans le domaine des maladies sensibles au climat, 2) la recherche, le développement et l’innovation, 3) la création d’équipes pluridisciplinaires collaboratives et 4) la promotion d’une gouvernance équitable.

Pasteur-network.org

L’International Vaccine Institute (IVI) est une organisation internationale sans but lucratif fondée en 1997 sur l’initiative du Programme des Nations unies pour le développement et qui se donne pour mission de découvrir, développer et distribuer des vaccins sûrs, efficaces et abordables pour la santé mondiale.

Le portefeuille actuel de l’IVI inclut des vaccins contre des maladies infectieuses qui touchent de manière disproportionnée les pays à revenu faible ou intermédiaire, telles que le choléra, la typhoïde, le chikungunya, la shigellose, la salmonelle, la schistosomiase, l’hépatite E, les HPV ou le COVID-19, à tous les stades de leur développement préclinique et clinique.

L’IVI a mis au point le premier vaccin contre le choléra administré par voie orale à bas coût au monde, préqualifié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ainsi qu’un vaccin conjugué de nouvelle génération contre la typhoïde ayant également obtenu la préqualification de l’OMS début 2024. Basé à Séoul, en République de Corée, l’IVI dispose d’un bureau régional européen en Suède, d’un bureau régional africain au Rwanda, d’un bureau national en Autriche, ainsi que d’un bureau national et de projet au Kenya. L’IVI a également cofondé le Hong Kong Jockey Club Global Health Institute à Hong Kong et accueille des centres de collaboration au Ghana, en Éthiopie et à Madagascar. Il compte 41 pays et l’OMS parmi ses membres et reçoit des aides publiques des gouvernements de République de Corée, de Suède, d’Inde, de Finlande et de Thaïlande.

https://www.ivi.int.

Lancement du programme d’Observatoires Climat-Santé au sein du Pasteur Network lors de la réunion sur le Climat-Santé à Dakar, les 4-5 juin 2024

Le 4 et 5 juin à Dakar au Sénégal, plus de 60 participants, membres du Pasteur Network (PN) et experts externes, se sont réunis pour discuter de la façon dont le Pasteur Network peut aider à répondre à l’impact croissant du changement climatique sur la santé globale. L’objectif est de favoriser des recherches collaboratives et des solutions innovantes pour atténuer les menaces émergentes pour la santé et améliorer la résilience des systèmes de santé publique. L’événement a été soutenu par la Fondation Rockefeller et l’Institut de Philanthropie, qui financent le programme d’Observatoires Climat-Santé du Pasteur Network.
Celui-ci vise à :

  1. Créer les bases des observatoires Climat-Santé en créant un réseau global de boursiers.
    Ce programme de bourse est une opportunité unique conçue pour les membres des pays à faible et moyen revenu (LMIC) pour équiper les chercheurs pour les aider à fournir un soutien aux acteurs locaux dans les prises de décisions éclairées concernant le climat et la santé.
  2. Développer des outils et des pratiques généralisables en utilisant des exemples au sein du Pasteur Network.
    Les membres-exemples du Pasteur Network partageront leur connaissance et leur expertise en matière de climat et de santé et aideront à coordonner le réseau de boursiers dans leur région.
  3. Augmenter l’impact grâce au partage des connaissances via Global Goods (biens mondiaux) Get une plateforme interne de partage des connaissances. L’événement de Dakar a vu l’organisation de sessions de discussion en petits groupes portant spécifiquement sur la conception du programme de bourses et le développement de produits globaux.

Des experts mondiaux ont également présenté et animé des discussions sur divers sujets, tels que des mises à jour sur l’état d’avancement du traité sur les pandémies (Dr. Maria de Lourdes Aguiar Oliveira de FioCruz), les tendances importantes et les considérations pour intégrer les aspects climatiques dans les efforts de surveillance de la santé (Dr. Linda Venczel de PATH), l’établissement d’un lien entre les recommandations en matière de santé climatique et les décisions politiques et d’investissement prises par les parties prenantes gouvernementales (Mr. Jackson Kimani de Climate Action Platform for Africa-CAP-A), la présentation de la plateforme de collaboration HIVE de l’OMS (Mr. Brian Yau de l’OMS), et une table ronde sur le développement et la diffusion des global goods (biens mondiaaux) (Dr. Cristina Tato de Chan Zuckerberg Biohub, Mr. Gaurav Godhwani de Civic Data Lab, et Dr. Felipe Colón-González de Wellcome Trust).

La réunion a également été l’occasion de contribuer à la célébration du 100e anniversaire de l’Institut Pasteur de Dakar, incluant une visite de l’Institut de l’institut et un cocktail.

Le 100e anniversaire de Dakar marque un siècle de recherche pionnière, d’innovation et de contributions à la santé mondiale, renforçant son rôle vital dans la lutte contre les maladies infectieuses et l’amélioration de la santé publique dans le monde entier. Le Pasteur Network exprime ses remerciements les plus sincères à la Fondation Rockefeller et à l’Institut de Philanthropie pour leur généreuse aide, qui a rendu possible la réunion à Dakar les 4 et 5 juin. Nous remercions également tous les participants pour leurs contributions précieuses et leur engagement, qui ont été essentiels pour nos discussions sur l’intersection critique du climat et de la santé.

Suite aux élections de janvier 2024, le Pasteur Network accueille les membres de son nouveau Conseil d’administration, composé de représentants régionaux élus et réélus, ainsi que de deux membres externes également nommés pour deux ans.

Le Conseil d’administration orientera la direction de notre association au cours des deux prochaines années :

Président:
Vice-President:

Afrique

Amerique

Asie-Pacifique

Euro-Méditerranée

Membres externes:

Pour avoir plus d’information sur la gouvernance de l’association, visitez la page dédiée à la gouvernance.

Six jeunes diplômés issus des membres du Pasteur Network ont été mis à l’honneur lors de la Cérémonie de remise des diplômes de doctorants de l’Institut Pasteur le 8 décembre 2023. Cette célébration a marqué la fin d’un chapitre pour cette nouvelle génération de chercheurs et a mis en lumière l’excellence de la communauté scientifique formée à l’Institut Pasteur, membre du Pasteur Network.

Organisée par le Département de l’Enseignement depuis 2013, cette célébration a marqué son 11e anniversaire en soulignant la qualité scientifique des jeunes diplômés qui ont été en partie formés à l’Institut Pasteur.

Présidée par Monical Sala, Directrice de l’Enseignement à l’Institut Pasteur et Vincenzo di Bartolo, cette édition a introduite par Valérie Masson-Delmotte, climatologue, directrice de recherche au CEA et co-présidente du groupe de travail 1 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), en tant qu’invitée d’honneur.

Valérie Masson-Delmotte a présenté le lien intrinsèque entre le changement climatique et la recherche en soulignant comment l’augmentation de la température favorise la propagation des maladies à transmission vectorielle. Il est donc essentiel de poursuivre la recherche pour apporter une réponse active à cette question urgente.

Les diplômés ont ensuite été présentés par Monica Sala et Rebecca Grais, Directrice Exécutive du Pasteur Network.

Les doctorants viennent des quatre régions du Pasteur Network – Afrique, Amériques, Asie-Pacifique, Euro-méditerranée – et ont eu l’occasion de travailler sur une grande variété de sujets décrits ci-dessous. Ils ont choisi de partager une citation qui les inspire.

Doctorat en anthropologie sociale et culturelle, université de Bordeaux (France)
Institut Pasteur de Madagascar /unité d’épidémiologie et de recherche clinique

Thèse : « Stunting and the risk of contamination by the living environment. An anthropology of early childhood through the prism of spatial and social organizations in a disadvantaged neighborhood in Antananarivo » (Madagascar)

« Ne rien lâcher ! La passion, le courage et la détermination nous permettent de surmonter la peur, la tristesse… le progrès et les obstacles à la réussite. »

Elliot Rakotomanana décroche un DEA en biochimie appliquée à la nutrition à l’université d’Antananarivo (Madagascar) en 2006. En 2014, il rejoint l’unité d’épidémiologie et de recherche clinique de l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) en tant que coordinateur national d’une étude socio-anthropologique sur le retard de croissance. Passionné d’anthropologie, il poursuit des études dans cette discipline à l’université de Bordeaux à partir de 2016, dans le cadre du projet AFRIBIOTA, une recherche pluridisciplinaire du Pasteur Network portant sur le retard de croissance et l’entéropathie environnementale pédiatrique. Il obtient son master en septembre 2017 et soutient sa thèse de doctorat en janvier 2023, sous la direction du Pr Marc-Éric Gruénais (université de Bordeaux) et du Dr Tamara Giles-Vernick (Institut Pasteur). Il dévoile les mécanismes généraux à l’origine de la situation des quartiers défavorisés d’Antananarivo et l’incapacité de leurs habitants à gérer les ordures ménagères, en s’appuyant sur l’Histoire, les sciences politiques et la géographie. Au lieu de tenter d’expliquer la malnutrition et le retard de croissance des enfants, il apporte des solutions pour les éviter. Depuis 2018, il est responsable adjoint de l’équipe « Santé et sciences sociales » de l’IPM.

Professeure adjointe des Instituts supérieurs des professions infirmières et techniques de santé (ISPITS), Maroc
Membre associée du laboratoire d’onco-virologie de l’Institut Pasteur du Maroc

Thèse : « Evaluation of viral, genetic and metabolic prognosis biomarkers for Nasopharyngeal cancer »

« […] et qu’en vérité, l’homme n’obtient que [le fruit] de ses efforts (39) et que son effort, en vérité, lui sera présenté (le jour du Jugement) (40). Ensuite il en sera récompensé pleinement » Sourate An-Najm (L’étoile), Coran

Titulaire d’un doctorat en virologie et biologie moléculaire, Amina Gihbid a mené ses recherches doctorales au sein du laboratoire d’onco-virologie de l’Institut Pasteur du Maroc (IPM) et de la faculté des sciences Aïn Chock de Casablanca (Maroc). Son travail portait principalement sur l’évaluation et l’identification de biomarqueurs viraux, génétiques et métaboliques potentiels, susceptibles de prédire les résultats du traitement précoce de patients atteints de carcinome nasopharyngé (NPC) et d’améliorer le pronostic de cette tumeur maligne particulièrement fréquente au Maroc. Il a permis d’établir que la charge virale de l’ADN du virus d’Epstein-Barr (EBV) circulant et certains paramètres métaboliques tirés d’un PET/CT au [18F] FDG constituaient des biomarqueurs pronostiques prometteurs dans la prise en charge clinique du NPC. Ces biomarqueurs pourraient ainsi contribuer à la personnalisation du traitement des patients en fonction du risque de rechute et de récidive.

À l’IPM, Amina Gihbid participe actuellement à deux projets, l’un s’intéressant à la « caractérisation de l’architecture épidémio-génétique du cancer du sein en Afrique du Nord : impact thérapeutique et socio-économique », et l’autre, à la médecine de précision en Afrique du Nord (PerMediNA). Dans le laboratoire d’onco-virologie de l’IPM, elle étudie également l’étiologie virale du carcinome oropharyngé et du cancer du sein au Maroc.

Activités transversales en génomique appliquée à Sciensano, Belgique

Thèse : « Exploring the added value of Whole Genome Sequencing in routine and pandemic viral surveillance »

« L’essence d’un doctorat réussi réside dans la capacité à évoluer et à adapter la recherche à un monde en constante mutation. »

Laura Van Poelvoorde a obtenu son master en sciences de l’ingénieur industriel, orientation biochimie, à l’université de Gand en 2017. Son intérêt pour la recherche et la santé publique l’a conduite à l’Institut scientifique de santé publique (WIV-ISP, désormais intégré à Sciensano), où elle a réalisé ses recherches doctorales dans le service « Activités transversales en génomique appliquée », sous la supervision de Nancy Roosens (Sciensano) et de Xavier Saelens (université de Gand). Ses recherches portaient sur des stratégies innovantes d’amélioration de la surveillance de la grippe, ce qui l’a amenée à explorer le séquençage de génome complet et son analyse. Cette expérience a été étendue au SARS-CoV-2 dans le cadre de la surveillance des eaux usées. Ce travail lui a permis de décrocher un doctorat en biochimie et biotechnologie en janvier 2023 et de publier 10 articles évalués par des pairs sur des stratégies génomiques contribuant à faire progresser la surveillance des virus respiratoires, au service de la société. Une fois diplômée, Laura Van Poelvoorde a accepté un poste permanent chez Sciensano, s’intéressant au développement de méthodes de détection de pathogènes dans les eaux usées.

Laboratoire de cellules souches et de neuroimagerie / Département de neurobiologie, Institut Pasteur Hellénique, Grèce

Thèse : « Exploring the Brain’s Response to Chemotherapy: Neurogenesis at the Forefront »

« Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Échoue encore. Échoue mieux. » S. Beckett

Le parcours académique d’Irini Thanou en neurobiologie s’est axé sur la compréhension de la dynamique complexe des niches neurogéniques adultes, tant dans l’homéostasie que dans la pathologie. Au cours de ses recherches doctorales, elle a découvert de nouvelles voies de migration des progéniteurs neuronaux en réponse à des agents chimiothérapeutiques, levant le voile sur l’interaction dynamique entre l’instinct et les signaux extrinsèques qui régulent les régions neurogéniques et les parenchymes cérébraux adjacents. En explorant la capacité de régénération du cerveau en réponse à la pathologie, elle a notamment contribué à la publication d’un projet utilisant des micro-ARN neurogéniques et de petites molécules pour la reprogrammation directe des astrocytes en neurones fonctionnels. L’Institut Pasteur a joué un rôle clé dans l’élaboration de ses recherches. Les collaborations au sein du réseau lui ont permis de participer à des projets portant sur les facteurs de risque de la maladie d’Alzheimer dans l’homéostasie cérébrale, qui ont apporté de précieux éclairages sur le rôle émergent de la neuroinflammation en tant que facteur déterminant de cette maladie. Elle a également coopéré activement à une étude sur les interactions dynamiques entre les astrocytes et la microglie pendant la neuroinflammation, en exploitant des techniques d’imagerie cérébrale intra-vitale de pointe. Elle aspire à ce que son prochain chapitre scientifique soit encore plus captivant.

Chercheuse en DTI (Conselho Nacional de Desenvolvimento Científico e Tecnológico, CNPq), Fondation Oswaldo Cruz (Fiocruz), Laboratoire de recherche sur le thymus (LPT)

Thèse : « Anti-VLA-4 antibodies for multiple sclerosis treatment: rational design and study of their mechanisms of action by high-content cell imaging »

« Relever des défis me fait me sentir vivante. »

Beatriz Chaves est une biotechnologue qualifiée en biologie des cellules T et développement des anticorps. Elle est titulaire d’un diplôme en biotechnologie (UFC, Fortaleza, Brésil), d’un master en biologie cellulaire et moléculaire (Fiocruz, Rio de Janeiro, Brésil) et d’un doctorat en biotechnologie et santé / biologie computationnelle et systémique (Fiocruz/INFINITy-INSERM, Eusébio/Rio de Janeiro/Toulouse, Brésil/France). Au cours de son parcours académique, elle a travaillé sur la conception, la production et l’évaluation fonctionnelle in silico d’anticorps ciblant l’antigène-4 d’activation très tardive (VLA-4) dans le traitement de la sclérose en plaques (SEP). Son doctorat l’a amenée à étudier, grâce à l’imagerie cellulaire à haut contenu, le profilage morphologique des lymphocytes des patients atteints de SEP afin de déterminer leur réponse clinique à la thérapie anti-VLA-4 actuelle à base d’anticorps. Les recherches, les collaborations et les compétences scientifiques développées par Beatriz Chaves tout au long de son cursus ont d’ores et déjà débouché sur un brevet, cinq articles publiés, un article accepté et deux articles en cours, ainsi que sur trois récompenses décernées lors de congrès. À présent, Beatriz Chaves a notamment pour objectifs de recherche une meilleure compréhension du rôle des cellules T dans la pathogenèse de la SEP et l’amélioration des immunothérapies des maladies chroniques actuelles.

Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie
Institut Pasteur de Paris, unité Modélisation mathématique des maladies infectieuses

Thèse : « Modeling the dynamics of COVID-19, dengue, and the establishment of Wolbachia in Aedes aegypti populations in New Caledonia / Theme: Infectious diseases modeling »

« Une formidable aventure jalonnée de pas mal de rebondissements et de nombreuses joies. »

Originaire de Nouvelle-Calédonie, Noé Ochida a obtenu une licence en microbiologie à l’Université de Montpellier. Pour son master, il est passé de l’échelle microscopique à l’étude de l’écologie des maladies infectieuses. Conscient de l’impact de la dengue en Nouvelle-Calédonie, il a effectué son stage de M2 à l’Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie (IPNC) afin de travailler sur un enjeu de santé publique dans son île natale. Cette opportunité l’a conduit à réaliser un doctorat à l’IPNC, en collaboration avec l’IRD, sur la modélisation de la dynamique de la dengue et l’établissement de Wolbachia dans les populations d’Aedes aegypti en Nouvelle-Calédonie. Ses recherches portaient sur le risque climatique actuel et futur d’une épidémie de dengue en Nouvelle-Calédonie et exploitaient des projections climatiques à échelle réduite de modèles climatiques mondiaux. Noé Ochida a également modélisé le déploiement de la stratégie Wolbachia à Nouméa, suggérant des solutions optimales de mise en œuvre et évaluant son impact sur la transmission de la dengue. Il a eu l’opportunité d’apporter une aide à la modélisation aux décideurs lors de la crise de la COVID-19 en Nouvelle-Calédonie. Il effectue actuellement des recherches post-doctorales dans l’unité Modélisation mathématique des maladies infectieuses du Prof. Simon Cauchemez, à l’Institut Pasteur de Paris.

Dubaï, Émirats Arabes Unis – Le changement climatique menace gravement des décennies de progrès en matière de développement et met en péril la santé et les moyens de subsistance des générations futures. Les données indiquent une augmentation rapide des températures, de l’humidité et des précipitations qui impactent négativement la santé, l’agriculture et les populations vulnérables, notamment les femmes. Par exemple, l’augmentation des températures et des précipitations due à El Niño favorise la prolifération des moustiques dans de nouveaux endroits où ils n’étaient pas présents auparavant, ce qui entraîne la propagation de maladies telles que le paludisme et la dengue. Il est urgent d’investir dans des solutions créatives qui permettent de s’adapter et de renforcer la résilience face à ces défis actuels et futurs liés au climat.

Le réseau global Grand Challenges a le plaisir d’annoncer un appel à projets conjoint d’environ 12 millions de dollars. Ce financement vise à soutenir les innovateurs et acteurs qui adressent l’intersection critique du changement climatique, de la santé, de l’agriculture et du genre. Les partenaires sont Grand Challenges Africa, Grand Challenges Rwanda, Grand Challenges Brazil, Grand Challenges Ethiopia et Grand Challenges India en partenariat avec la Fondation Bill et Melinda Gates, Wellcome, la Fondation S-The Sanofi Collective S, la Fondation Rockefeller et le Pasteur Network. Ce financement fait suite à l’appel à candidatures “Climat et santé” lancé en 2022.

“Le changement climatique est l’un des plus grands défis sanitaires mondiaux de notre époque. Pour l’adresser convenablement, nous avons besoin de la science pour comprendre et résoudre la crise climatique et sanitaire, en particulier pour soutenir les actions qui bénéficient et protègent les personnes et les communautés les plus touchées. En mobilisant différents bailleurs de fonds sous l’égide du partenariat Grand Challenges, nous pouvons nous assurer que les solutions scientifiques prometteuses au changement climatique sont soutenues et mises en œuvre pour avoir un impact à grande échelle”, a déclaré Alan Dangour, Directeur de la Division Climat et santé de Wellcome Trust.

Nous recherchons des projets innovants utilisant des approches transdisciplinaires pour mieux s’adapter, atténuer ou inverser les effets négatifs combinés du changement climatique sur la santé, la vie des femmes et l’agriculture. La priorité sera donnée aux innovations initiées localement ou testé et adaptées à partir d’autres expériences et contextes. Nous sommes particulièrement intéressés par les solutions transversales à l’intersection de plusieurs disciplines scientifiques et d’ingénierie et par les innovations systémiques menées localement qui sont évolutives et durables.

Cet appel à projets lancé par les partenaires de Grand Challenges fournira aux innovateurs des subventions pouvant atteindre 200 000 USD chacune pour une période de 24 mois.

En annonçant aujourd’hui l’appel à projets au nom de tous les partenaires de Grand Challenges lors de la session « session on Climate-Health Solutions Showcase » de la COP28 à Dubaï, aux Émirats arabes unis (EAU), Tom Kariuki, Directeur Général de la Fondation Science pour l’Afrique, qui abrite Grand Challenges Africa,  a déclaré: “Les personnes dont la santé et le bien-être sont les premiers et les plus gravement touchés par la crise climatique sont aussi celles qui contribuent le moins à ses causes et qui sont le moins en mesure de se protéger et de protéger leur famille contre cette crise, à savoir les habitants des pays et des communautés à faibles revenus et défavorisés. Dans les pays à faibles revenus, l’augmentation de la chaleur, les phénomènes météorologiques extrêmes, les changements dans les régimes de précipitations, les changements dans la durée et la prévalence des maladies sensibles au climat (paludisme, dengue, nombreuses maladies d’origine alimentaire et hydrique), et le potentiel accru d’émergence de nouvelles maladies affaiblissent les systèmes de soins de santé primaires et les structures de santé communautaires déjà faibles. Avec nos partenaires, nous nous engageons à encourager les efforts de collaboration pour catalyser les innovations qui préserveront le bien-être de nos communautés et ouvriront la voie à un avenir plus durable et plus résilient.”

“Grand Challenges India souhaite attirer des propositions qui construisent des systèmes résilients pour atténuer l’impact du changement climatique sur l’agriculture et la santé humaine. Les solutions peuvent inclure des mécanismes d’adaptation réactifs, des systèmes de surveillance et de suivi précis, des modèles prédictifs, la détection précoce des maladies à transmission vectorielle, des maladies hydriques et des agents pathogènes infectieux préoccupants. Le renforcement des capacités de recherche, le développement de soins de santé intelligents, l’intégration des systèmes de culture et d’élevage pour améliorer la résilience des agroécosystèmes, la santé des sols et la biodiversité sont quelques-uns des domaines d’intérêt. L’appel encouragera la recherche et l’innovation en utilisant des approches transdisciplinaires pour mieux s’adapter et atténuer ou inverser les effets délétères combinés du changement climatique sur l’agriculture et la santé en Inde”, a déclaré Shirshendu Mukherjee, directeur de mission, Grand Challenges India.

“La Fondation S est heureuse de soutenir la mobilisation des secteurs public et privé visant à renforcer la résilience des communautés face aux impacts actuels et à venir du changement climatique sur la santé. Les résultats de cet appel à projets contribueront à faciliter l’obtention des données et évidences indispensables pour soutenir les approches innovantes en matière d’adaptation au climat au niveau local et de renforcer les capacités des acteurs de première ligne à initier et soutenir une réponse communautaire efficace et durable”, a déclaré Vanina Laurent-Ledru, directrice générale de la Fondation S The Sanofi Collective.

“Pour continuer à progresser dans la lutte contre des maladies comme le paludisme, il faut aborder le climat, la santé et le développement de manière complémentaire”, a déclaré Kedest Tesfagiorgis, Directrice adjointe des partenariats mondiaux et Grand Challenges à la Fondation Bill et Melinda Gates. “Je me réjouis de voir le réseau mondial de partenaires de Grand Challenges, y compris les sept partenaires des cinq continents qui soutiennent cet appel, apporter la diversité d’expertise et de perspective nécessaire pour encourager l’innovation de pointe et pertinente au niveau local dans les communautés du monde”.

Le financement représente une étape cruciale dans la lutte contre les changements climatiques et contribue à un avenir plus sain et plus résilient. Les propositions doivent porter sur les domaines prioritaires suivants :

Climat et Résilience sanitaire, y compris l’impact lié au genre

– Climat et nutrition

– Stratégies d’adaptation pour l’agriculture et la génération de revenus, en mettant l’accent sur les moyens de subsistance des femmes dans le domaine de l’agriculture. 

– Gestion des connaissances et intégration des bases de données sur le climat et la santé

– Réponse efficace et chaînes d’approvisionnement résilientes pour la gestion des crises au climat

Pour en savoir plus et répondre à cet appel à propositions, cliquez ici.

A propos du réseau global des partenaires de Grand Challenges :

Le réseau global des partenaires de Grand Challenges soutient des solutions innovantes aux “Grands Défis” en matière de santé et de développement, avec la vision d’un monde où les écosystèmes d’innovation locaux, régionaux et mondiaux prospèrent et favorisent des solutions dans les endroits où elles auront le plus d’impact. Ensemble, les partenaires des Grand Challenges ont investi 1,6 milliard de dollars, accordant 3 800 subventions à un groupe diversifié de scientifiques et de chercheurs dans 118 pays. Il s’agit notamment des différents Grand Challenges et de leurs institutions d’accueil ci-dessous :

Outre le financement des gouvernements nationaux, ces Grand Challenges sont également soutenus par la Fondation Bill & Melinda Gates, Wellcome, la Fondation S -Sanofi Collective, la Fondation Rockefeller et le Pasteur Network.

Media Enquiries:
Juliette Mutheu, Corporate & Science Communications

j.mutheu@scienceforafrica.foundation

Lors de la réunion annuelle du Pasteur Network du 19 au 21 novembre 2023 à Tunis, le Dr. Ngu Abanda, du Centre Pasteur au Cameroun, a reçu le Prix Talent Pasteur Network 2023 décerné par le Président de l’Institut Pasteur, Stewart Cole. Les Talent  Awards soutiennent le développement de carrière des jeunes scientifiques pour devenir de futurs leaders au sein du Réseau Pasteur. 

Le Dr Ngu Abanda a obtenu son doctorat en médecine tropicale de l’Université d’Hawaï en 2017. Au cours de ses études de doctorat, il a mené des recherches sur les facteurs contribuant aux mauvais résultats du traitement chez les patients atteints de tuberculose, en particulier les enfants. Il a également évalué la précision de nouveaux tests moléculaires rapides pour le diagnostic de la tuberculose pharmacorésistante.  

Après son doctorat, le Dr Ngu Abanda a choisi d’élargir ses connaissances sur le diagnostic clinique des maladies infectieuses et a pris le poste de microbiologiste au Laboratoire de santé publique du Département d’État des services de santé du Texas. Dans ce laboratoire, il a aidé à mettre en place un nouveau test moléculaire pour détecter Candida auris, un pathogène fongique émergent associé aux infections nosocomiales et considéré comme une menace grave pour la santé mondiale. Au cours de cette période postdoctorale, il a acquis une solide expérience dans le diagnostic clinique des maladies infectieuses. Il a rejoint le Centre Pasteur du Cameroun (CPC) en 2020, d’abord en tant que scientifique de laboratoire temporaire avec activité principale pour diriger une équipe travaillant 24 heures / 7 jours sur le diagnostic du COVID-19. 

Le Dr Ngu Abanda a apporté une contribution importante aux activités de diagnostic de la COVID-19 de la SCP et est devenu chercheur scientifique au CPC avec pour mission principale de développer des activités de recherche sur l’arbovirus. Il dirige aujourd’hui le laboratoire régional de référence (RRL) de la fièvre jaune de l’OMS et le laboratoire d’arbovirologie du CPC“, explique Mirdad Kazanji, directeur du Centre Pasteur du Cameroun. 

Ses activités de recherche actuelles portent sur l’immunité à long terme du vaccin contre la fièvre jaune et la surveillance épidémiologique et entomologique des arbovirus. 

Fournir un diagnostic abordable et de qualité assuré pour éclairer les programmes de contrôle et de prévention des maladies à transmission vectorielle est le principe central de nos activités.” Dr Ngu Abanda  

Son objectif à long terme est de développer un programme complet et multidisciplinaire de recherche et de formation sur les arbovirus grâce à son investissement quotidien aux côtés des équipes du CPC. 

“Onze brillants jeunes scientifiques du Réseau Pasteur ont déjà reçu ce prix et continuent de contribuer de manière excellente à l’excellence scientifique du Réseau Pasteur. Aujourd’hui, nous sommes honorés de récompenser la qualité des premières réalisations du Dr Ngu Abanda et de soutenir sa carrière et ses développements ambitieux”, a souligné Stewart Cole, président de la Fondation Pasteur Network et président de l’Institut Pasteur. 

Replay de la cérémonie d’ouverture :   

A propos du Centre Pasteur du Cameroun  
https://www.pasteur-yaounde.org/index.php/fr/  

Le Pasteur Network Annual Meeting 2023 (PNAM), organisé conjointement avec l’Institut Pasteur de Tunis (IPT), aura lieu du 19 au 21 novembre 2023 à l’hôtel Laico et Centre de conférence à Tunis, Tunisie. Le PNAM réunira des professionnels de tous les membres du Pasteur Network, des institutions scientifiques, des institutions de santé publique, des organisations multilatérales, des organisations de la société civile et des fondations caritatives axées sur la science et la santé publique.

La réunion se concentrera sur les priorités thématiques mondiales, notamment les maladies infectieuses émergentes sensibles au climat, l’écosystème de R&D et d’innovation, l’intelligence épidémique, la résistance aux antimicrobiens et la santé de la mère et de l’enfant.

La cérémonie d’ouverture aura lieu le dimanche 19 novembre à partir de 18h (UTC+1) présidée par Hechmi Louzir, ancien directeur général de l’IPT et Samia Menif, actuelle Directrice Générale de l’IPT. Amadou Sall, président du Pasteur Network et Administrateur général de l’Institut Pasteur de Dakar, Stewart Cole, Président de la Fondation Pasteur Network et Directeur général de l’Institut Pasteur, Rebecca Grais, Directrice exécutive du Pasteur Network, Ali M’rabet, Ministre de la Santé de Tunisie interviendront au cours de cette cérémonie. De plus, des présentations sur “Tuberculosis – the forgotten pandemic” par Stewart Cole et “Arabic medicine & Arabic civilization” par le Dr. Rafik Boukhris sont prévues.

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Pour la cérémonie d’ouverture sur les chaines YouTube :

Après une série de tables rondes et de présentations, les participants pourront s’engager dans des sessions de solutions sur les axes stratégiques du Pasteur Network : (1) renforcer l’intelligence et la préparation aux épidémies avec un accent particulier sur la sensibilité au climat ; (2) soutenir l’écosystème de la recherche, du développement et de l’innovation dans les diagnostics critiques, les vaccins et les thérapies ; (3) créer des communautés de connaissances multidisciplinaires ; et (4) la collaboration équitable et la durabilité.

Cette année, la réunion offrira également une plate-forme aux jeunes scientifiques de toutes les régions du Pasteur Network pour présenter leurs recherches axées sur les domaines thématiques clés.

Une visite de l’Institut Pasteur de Tunis et une visite culturelle sont également prévues au programme.

Le PNAM 2023 est financé par le Pasteur Network, l’Institut Pasteur de Tunis et Wellcome.

A propos de l’Institut Pasteur de Tunis      

L’Institut Pasteur de Tunis (IPT) est un établissement de santé publique placé sous la tutelle du Ministère de la Santé. Il a pour mission de réaliser des études épidémiologiques et cliniques, des investigations biomédicales, ainsi que des activités de recherche en santé humaine et animale. L’IPT fabrique également des vaccins et des sérums pour les besoins du pays. Affilié à l’Université de Tunis El Manar, l’Institut contribue à l’enseignement supérieur au niveau national et régional. 

L’Institut Pasteur de Tunis est reconnu internationalement et collabore avec plusieurs institutions scientifiques étrangères. 

Depuis sa création, en 1893 (le 3ème Institut Pasteur après Paris et Hô-Chi-Minh-Ville), l’institut a concentré ses activités de recherche sur les maladies infectieuses d’origine virale, bactérienne et parasitaire, y compris les zoonoses et les maladies à transmission vectorielle. Il mène également des recherches sur les envenimations par les serpents, les déficiences immunitaires, les hémoglobinopathies et les maladies génétiques

Enfin, l’IPT est également actif dans des projets de recherche impliquant plusieurs membres du Pasteur Network en Afrique et dans la région euro-méditerranéenne tels que REPAIR, PerMediNA, Atun-Dips, Alliance SHS Afrique.

Pour plus d’informations, visitez le site officiel de l’Institut Pasteur de Tunis.

Contact presse : Hichem Ben Hassine / hichem.benhassine@pasteur.tn

A propos du Pasteur Network

Vaste communauté humaine et scientifique, le Pasteur Network rassemble plus de 30 membres établis dans une vingtaine de pays qui contribuent ensemble à l’amélioration de la santé mondiale. Le réseau, au cœur de zones endémiques, dispose d’un accès privilégié à de très nombreux pathogènes qu’il surveille et étudie sur les 5 continents. Cette exceptionnelle diversité fait du Pasteur Network un acteur mondial unique de la santé publique, de la science, de l’innovation et de la formation, en particulier dans la lutte contre les maladies infectieuses.

Contact presse : Juliette Hardy / cominter@pasteur.fr